Voyage au Mexique classe 64 du 26/10 au 03/11/09 - le 27/10 Mexico
29 déc. 2009
Après l’annulation du voyage prévu initialement en mai, à cause du virus de la grippe H1N1, nous voici ce 26 octobre 2009, sur le départ, tout heureux de quitter la grisaille de cette fin d’automne pour aller, nous l’espérons, faire enfin ce beau voyage au soleil du Mexique. D’après nos renseignements, c’est le meilleur moment de l’année pour visiter ce pays et la période de la fête des morts, la fête la plus traditionnelle du Mexique qui date de l’époque préhispanique.
« Un mexicain basané est allongé sur le sol, un sombrero sur le nez en guise, en guise, en guise de parasol … » Ce succès de Marcel Amont, chanté par Jacques le rossignol de la classe, à notre arrivée sur le sol de Mexico, fera sourire José, notre guide.
27 octobre 09 :
Place des trois cultures : Cette esplanade possède une valeur symbolique parce qu’elle présente sur le même lieu les trois grandes cultures du Mexique : aztèque, coloniale et moderne. L’aztèque est représentée par les ruines du marché de Tlatelolco, l’espagnole par l’église de Santiago (1610) en pierre de lave, et la moderne par les bâtiments administratifs qui entourent le site.
Les deux basiliques de la Guadalupe : La première, celle qui se prend pour la tour de Pise, date de l’époque coloniale, l’intérieur est entièrement corseté de piliers de soutènement métalliques pour éviter qu’elle ne s’effondre. Les choses sérieuses se déroulent dans la basilique new-look, juste à côté, style palais des congrès. C’est là sous l’autel que l’on peut voir le suaire sacré (l’image de la Vierge de la Guadalupe) qui date de 470 ans. On l’admire sur un tapis roulant, dans un sens, puis dans l’autre, ce qui évite à la foule de s’amasser devant l’effigie pendant des heures.
La Vierge de la Guadalupe : Elle représente le signe de ralliement du peuple mexicain. La véritable religion nationale.
L’histoire : 10 ans seulement après la conquête, le 12 décembre 1531, le jeune indien Juan Diego, reçoit l’apparition de la Vierge Marie, sur le Mont Tepeyac (là où se trouve la Basilique de la Guadalupe près de Mexico). Au sommet de cette même colline, les Aztèques avait construit un temple dédié à Tonatzin « la mère des dieux » ou « notre mère ». Juan Diego entend la Vierge lui ordonner d’aller voir l’évêque de Mexico pour lui demander de faire construire une église sur le lieu même de son apparition. Il se rend à l’évêché, mais sa requête n’est pas écoutée. Alors, la Vierge fait pousser de splendides roses au sommet de la colline désertique et demande à Juan Diego d’en cueillir de pleines brassées pour l’évêque. Reçu par monseigneur Zumarraga, il ouvre son manteau et toutes les merveilleuses roses se répandent sur le sol tandis que l’image de la Vierge s’imprime sur sa tunique. Une chapelle sera construite rapidement sur la colline de Tepeyac à la place du temple Aztèque. La Basilique ne viendra que plus tard (1555, puis 1609). On y exposera la fameuse tunique à l’effigie de la Sainte Vierge. La Guadalupe est désormais la Bonne Mère des Mexicains.
Taillerie de pierres noires volcaniques, les obsidiennes, dégustation de Pulque et Tequila :
L’obsidienne c’est une pierre volcanique noire qui servait à fabriquer les couteaux de sacrifices du temps des Aztèques. Les tailleurs de pierre sont en plein travail. Il y a là des belles copies des statues, masques, etc…
Un jeune mexicain, nous montre avec des raccourcis botaniques, l’agave, la plante multi-usages de son pays. Le Pulque est tiré de l’Agave atrovirens qui est creusée juste avant sa floraison. Elle donne alors pendant 3 semaines 2 litres de liquide sucré par jour. Ce liquide est mis à fermenter pour obtenir le Pulque. La Tequila qui nous sera servit avec sel et quartier de citron est obtenu à partir du jus de l’Agave Tequilana comme le Mezcal, tandis que l’on fabrique le sisal à partir des fibres de l’Agave sisalana.
Cette belle plante ne produit sa hampe de fleurs qu'une seule fois à maturité et meurt.
Les pyramides du Soleil et de la Lune à Teotihuacan ont été dressées vers l’an 100, annonçant le développement du 1er centre urbain d’Amérique Latine (plus de 200000 habitants).Les pyramides mexicaines n’ont pas de vocation funéraire mais sont destinées à se rapprocher des dieux et/ou à démontrer la grandeur du souverain. Construites au centre du cœur cérémoniel, ce sont des bases sur lesquelles étaient dressés des temples. De là-haut, les prêtres accomplissaient leurs rites religieux face à la foule amassée en bas. Les temples ont disparu car ils étaient construits dans des matériaux périssables. Au sommet de la pyramide, on trouvait également des autels et des sculptures représentant les dieux. Lors des sacrifices humains, les dieux recevaient en offrande le cœur palpitant de la victime. Les portes des édifices s’ouvraient à l’Est et à L’Ouest, dans l’axe du soleil.
Nous avons grimpé les escaliers très raides qui conduisaient à la dernière plateforme de la pyramide de la lune.
Fin de cette Journée et arrivée à Puebla à l’Hôtel Plaza Poblana où un autel est dressé à l’occasion de la Fête des morts .
Jour des morts : Fête la plus traditionnelle du Mexique qui date de l’époque préhispanique. Dans chaque foyer est installé un autel, superbement décoré avec des objets ayant appartenu aux défunts. On y dépose aussi des offrandes : les fameuses têtes de mort en sucre, le traditionnel pain de los muertos, des fruits ou des plats particulièrement appréciés par le défunt. Le 1er novembre est le jour des enfants morts et le 2 novembre est dédié aux adultes disparus. Les familles mexicaines accompagnées de leurs amis se rendent au cimetière avec le pique-nique. Ils nettoient la tombe, mettent des fleurs, chantent, jouent de la musique et les cadavres de bouteilles s’amoncellent. C’est la fête des morts.
Fin de la 1ère journée bien remplie…
Photos sur le lien : http://www.flickr.com/photos/uginat/