Voyage au Mexique classe 64 du 26/10 au 03/11- le 28/10 Puebla
30 déc. 2009
En une matinée nous n’avons pu que survoler la richesse culturelle de la très belle ville coloniale de Puebla :
Située à 2160m d’altitude, fondée en 1531, 4ème ville du Mexique, Puebla est une très belle ville.
Les façades des maisons sont couvertes de céramiques de couleurs appelée talaveras.
Dans la cour de la maison de la culture, des jeunes artistes préparaient une exposition dédiée à la fête des morts, couleurs de base orange et violet.
depuis la galerie à arcades, nous avons admiré les tours et la coupole de style renaissance de la cathédrale.
Nous avons traversé la biblioteca Palafoxiana , à la porte monumentale, et par la place du Zocalo,
gagné l’intérieur magnifique de la Cathédrale, de style néoclassique.
Nous avons visité l’église de Santo Domingo , dont la chapelle du Rosario (1690) est un chef-d’œuvre du baroque churrigueresque (architecte Churriguera 1665-1725) luxuriant et croule sous les chérubins et les angelots dorés.
Nous avons admiré la Casa del Alfeñique ou maison du « sucre d’orge ».
Le centre historique avec ses demeures du XVIII siècle, ses nombreuses églises baroques (plus de 60), ses musées, ses petites places charmantes, ses quartiers pittoresques, est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Il y avait tout autour du centre historique beaucoup de jeunes étudiants symphatiques, intéressés à écouter notre guide nous donner les explications en français.
Nous avons visité la Talavera Armando qui fabrique, de véritables oeuvres d'art en céramique et admiré la dextérité des artisans. Puis nous nous sommes rendus au marché « El Parian » où les petites échoppes alignées croulent sous les talaveras multicolores avec bien d’autres marchandises de l’artisanat local.
Au restaurant nous avons goûté le mole poblano , sauce étonnante, à la fois douce et pimentée, à base de cacao, d’amandes et de dizaines d’autres ingrédients dont différents piments.
Nous voici en route pour Oaxaca, nichée au creux d’une vallée à 1.500 mètres d’altitude et encadrée par les montagnes de la Sierra Madre del Sur. Tout le long des 280 km qui relient Puebla à Oaxaca, nous avons vu les villages aux maisons modestes avec leurs réservoirs d’eau, sur les toits, les cultures de maïs, céréale de base au Mexique, les champs de fleurs sans doute destinées à la fête des morts, les cactus cierges, les cactus candélabres, les yuccas et figuiers de Barbarie. La terre est profondément ravinée par endroit.
Le cactus cierge (Neobuxbaumia polylopha ): C’est une plante succulente (elle stocke l’eau dans sa tige), originaire du Mexique. Elle peut atteindre 13 m de haut, mais paradoxalement, sa croissance est très lente ! Sa forme en colonne lui a valut le nom de « cactus cierge ». La popularité de ce cactus c’est faite à travers les multiples films de Western !
Dans la soirée nous voici à l'hôtel, l’Hacienda de la Noria, dans l’entrée une scène de la révolution d’Emiliano Zapata (1883-1919), fermier métis, à la tête de l’Armée zapatiste de libération nationale, il a déclaré la guerre à l’état mexicain. Son but : rendre la terre à ceux qui la travaillent. Il a été assassiné.
Aujourd’hui, de nombreux paysans adhèrent au mouvement zapatiste qui exige toujours « terre, justice et paix »
Le soir au diner nous avons vu une représentation des fêtes indiennes de la « Guelaguetza », qui signifie « offrande » en zapotèque. La vraie grande fête traditionnelle indienne se déroule lors des deux dernières lunes de juillet ou août et réunit les indiens des sept régions qui entourent Oaxaca avec danses rituelles, folklore et a pour but de fêter en commun un évènement important dans la vie de chacun de ses membres.
Nous nous contenterons donc de la « Guelaguetza » pour les touristes : nous avons cependant assisté à un très beau spectacle folklorique.
Fin de cette deuxième journée tout aussi bien remplie que la 1ère.
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