Randonnée au Col d'Etache Hte Maurienne le 29 juillet 2011
04 févr. 2012En cette période de grand froid, je me remémore avec plaisir cette belle randonnée effectuée fin juillet en Haute Maurienne.
De bon matin nous avons pris la route de Modane, Bramans, puis la D100 et une piste carrossable qui conduit au Vallon d'Etache.
Nous avons croisé la Chapelle St Bernard, Notre Dame de la Délivrance, la Chapelle Saint Paul, pour arriver au parking près des Chalets St Barthélémy (2010m).
A l'entrée du Vallon d'Etache une ferme s'éveillait, chèvre et poule curieuses, perchées sur un rocher nous ont regardé passer.
Dès le départ de la randonnée nous avons repéré le Gros Peyron et le Grand Bec d'Etache. Il faisait beau et la journée promettait d'être magnifique.
En contrebas du chemin, nous avons vu cette maisonnette typique, protégée des avalanches par un monticule de pierres bien positionné.
La montée jusqu'au Plan des Eaux (2495m) se fait par un chemin qui grimpe en lacets dans une pente soutenue.
Nous avons porsuivi en direction du Col d'Etache par un long chemin moins pentu.
Nous voici au col d'Etache à 2799m d'altitude.
Univers minéral, moraines de glaciers, comme toujours constellées de coussins de fleurs rares blotties au creux du roc, très belles pour qui sait les voir !
Je remarque un coussin de feuilles très velues. Gérard me confirme que ce sont celles de l'Eritriche nain. Je rêve de voir cette plante rare, de haute montagne, depuis longtemps.
La photo de l'Eritriche nain a été prise (grand merci) par son épouse, là-haut sur le Gros Peyron. Cet été 2011 sa floraison était en avance. Si dieu le veut, j'y retournerai !
Nous avons fait un détour par une série de gouilles qui reflètaient les montagnes, le ciel et les nuages.
Voici une femelle Apollon : Ses ailes sont blanches, avec le bord transparent, et portent des tâches noires et deux ocelles rouges cernées de noir et papillées de blanc. Après l'avoir fécondée Le mâle, outre sa semence, laisse à la femelle une coquille de protéines les sphargis, qui une fois durcit, empêchera toute autre fécondation. J'ai profité d'un nuage pour la prendre en photo car lorsqu'il fait chaud, le vol de ce magnifique papillon est insaisissable.
Sur le chemin du retour nous avons admiré, encore, le Vallon à nos pieds et le Grand Bec derrière nous.
Nous avons rencontré le Lis martagon, la Gentiane champêtre (en avance) et plus rare : l'Aconit napel sur la piste du retour.
Dans un pré nous avons cueilli des grosses vesses de loup.
Nous avons admiré la blancheur de l'impressionnante falaise de gypse de Haute Maurienne.
Cette belle randonnée prévue sur notre programme d'été de l'ADAPAR en 2011 n'a pas pu être faite avec les groupes à cause du mauvais temps... à remettre au programme d'été 2012.