Randonnée Col de Valbuche depuis Bonvillard Maurienne avec l'ADAPAR le 17.08.18

Départ du village de Bonvillard (1350 m)  situé au-dessus de Montaimont par La Chambre en Maurienne. Une marche d'échauffement de 1,5 km, sur la route qui conduit au petit village de Le Loup, nous a amené au départ de la randonnée, à 1475 m d'altitude. 

Ce sentier agréable et bien balisé  traverse presque dès le départ un ruisseau, le Bugenet et suit d'abord en balcon, plein Est, les pentes d'alpage qui conduisent au Col de Valbuche. 

Par endroits le sentier prend de la pente puis fait de larges virages, nous gagnons ainsi assez facilement de l'altitude. Il y a un troupeau de moutons dans les pentes au-dessous du sentier et nous entendons les aboiements de deux chiens. Petit moment d'inquiétude, deux patous arrivent près de nous, heureusement ils ne sont pas agressifs. L'un d'entre eux nous suit en silence pendant un moment.

Nous traversons plusieurs petis bras du ruisseau de pré Venal , puis une zone humide  de mégaphorbiée avec aulnes verts, saules, et le cortège de plantes habituelles sauf une jolie surprise que je découvrirai au retour...

Arrivée au cairn qui marque le Col de Valbuche 2410 m. 

Nous continuons ensuite jusqu'au petit plateau herbeux où il y a une jolie zone humide à linaigrettes et des rochers de toutes tailles, déposés là probablement par les glaciers et constitués de conglomérat. Ils habritent des petites plantes alpines telles que saule herbacé, joubarbes, saxifrages, trèfle des Alpes.

J'ai découvert dans cette prairie alpine trois espèces de champignons différentes en plusieurs exemplaires. En ce moment avec la sécheresse de mi-juin à mi-août les champignons sont très rares.

Comme il faisait froid, avec l'arrivée du brouillard sur le plateau, nous n'avons pas prolongé la pause casse-croûte. Une ou deux photos souvenirs devant le gros cairn du Col de Valbuche et nous prenons la descente avec l'espoir de faire un arrêt pour observer les vautours fauves.

Les vautours fauves étaient bien là où nous les avions repérés lors de la reconnaissance de la randonnée. Très nombreux dans le ciel (au moins 25 ). Quelques'uns étaient posés dans un pré, pas très loin du sentier. 

En repassant par la zone humide des aulnes verts, j'ai eu la surprise de découvrir une belle plante classée comme protégée de la famille des Gentianacées.

Nous avons terminé la randonnée en prenant le raccourci des Avenières, pressés par la menace d'orage qui grondait sur les sommets de Maurienne. Encore quelques champignons trouvés à la croisée des chemeins sous les épicéas.

Belle randonnée, pleine de découvertes,

                                                                                                          Odette